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Suite à la demande de poursuite contre sa personne devant la Haute cour de justice : Soulé Mana Lawani réagit

Lire sa lettre ouverte
Chers Amis, 

Vous avez appris comme moi, soit hier 15 janvier 2013, soit aujourd’hui 16 janvier 2013, que le Président de la République, par correspondance au Président de l’Assemblée Nationale, a sollicité une décision de poursuite devant la Haute Cour de Justice de Messieurs François Gbènoukpo Noudégbessi et Soulé Mana Lawani dans le cadre du dossier de construction du nouveau siège de l’assemblée nationale.

Vous avez certainement été surpris de voir, comme moi, mon nom associé pour la première fois à ce dossier et au plus haut niveau.

Je vous communique en annexe, la transcription de cette lettre, déjà publiée par certains journaux.

Je vous rassure tout de suite. Après investigations, je puis vous révéler que ce qui m’est reproché est la signature d’une autorisation de passation de marché de gré à gré en faveur de la société SERHAU, conformément aux dispositions pertinentes du code des marchés publics. Cette autorisation a été signée à la demande du maître d’ouvrage (donc à l’époque, le ministre chargé de l’urbanisme Monsieur Noudégbessi). La demande d’autorisation a été instruite par la direction technique du ministère chargé des marchés publics, en l’occurrence l’ex Direction Nationale des Marchés Publics qui a donné son avis favorable. Cette direction a instruit avec avis favorable la demande d’autorisation envoyée par le ministère chargé de l’urbanisme. Elle a élaboré et a soumis à mon attention pour accord et signature, une autorisation de passation de marché de gré à gré, conformément au code des marchés publics.

Mon seul tort et reproche dans ce dossier se limite donc à cette autorisation signée. Alors que je n’ai été entendu ni par la brigade économique et financière ni par le procureur, me voilà désigné à nouveau comme candidat à la Haute Cour de Justice. Je suis serein et je vis cela comme un acharnement cruel, mais comme à mon habitude, je ne resterai pas tranquille en regardant salir impunément ma réputation, mon honnêteté et ma dignité. Trop c’est trop, je n’accepterai plus que mon nom soit associé sans aucune preuve à tous les cas de corruption et de scandales au Bénin.

Je vais donc préparer une riposte à la mesure de la manipulation et de l’amalgame dont je suis l’objet. Je suis devenu par la force des choses et à mon corps défendant, l’homme à abattre à tout prix et par tous les moyens. Ma poursuite devant la Haute Cour de Justice serait-elle devenue un objectif politique et une priorité gouvernementale ? Wait and see.

Soulé Mana LAWANI 

Ancien Ministre de l’Economie et des Finances

Communiqué de la FESYNTRA-FINANCES : A propos de la délibération des résultats des concours de recrutement



FESYNTRA-FINANCES                              FESYNTRA-FINANCES
Fédération des syndicats du ministère chargé des finances
Communiqué de la FESYNTRA-FINANCES                                               
                 (A propos de la délibération des résultats des concours de recrutement)                                                    Au profit du Ministère de l’Economie et des Finances                            
                     
Par  communiqué n°49/MTFP/DC/SGM/DGFP/DRAE/STCD/SA du 31 décembre 2012, le Ministre du Travail et de la Fonction Publique a publié les résultats des concours de recrutement d’agents permanents de l’Etat au profit du Ministère de l’Economie et des Finances, sessions des 28 Juillet et 25 Août 2012.
Deux semaines après cette délibération, la FESYNTRA-FINANCES qui avait fait connaître sa position à travers des communiqués, des interventions sur plusieurs chaînes de radio, ne dit rien et cela étonne à juste titre les béninois épris de justice, d’équité, de transparence et d’éthique morale.

Ce constat est vrai, et nous remercions les amis de la presse qui se sont rapprochés du Secrétaire Général Fédéral sans pouvoir lui arracher un mot,  toutes les nombreuses personnes mêmes insoupçonnées qui ont interpellé la FESYNTRA-FINANCES sur ce cadeau de nouvel an aux privilégiés de la refondation.
La FESYTRA-FINANCES pour confirmer ces propos antérieurs, a pris le temps nécessaire pour réunir certaines preuves avant de se prononcer. Avant de livrer juste un bout de son enquête, un petit rappel de ce qu’elle avait dit et proposé pour l’organisation de concours propres et transparent :
      
« Les travailleurs du Ministère de l’Economie et des Finances, réunis en Assemblée Générale, ce jour lundi 16 juillet 2012, après analyse et appréciation du concours de recrutement d’agents permanents au profit du Ministère de l’Economie et des Finances, rendent public le présent communiqué pour prendre à témoin l’opinion nationale et internationale et surtout celle de la  centaine de milliers de candidats qui vont prendre part à ces concours…
Malgré toutes nos démarches et contre toute attente, par deux communiqués radio n°023 et 024/MTFP/DC/SGM/DGFP//DRAE/STCD/SA du 14 juin 2012, le Ministre du Travail et de la Fonction Publique, décide d’organiser le Samedi 28 juillet 2012, des concours de recrutement de 432 Agents Permanents de l’Etat au profit du MEF ; Administration des Impôts 205 places, du Trésor 175 places, et  Douanes 52 places. Pour le compte de la DGB à  l’Administration Centrale des Finances, il est autorisé un recrutement spécial de 92 Agents Permanents de l’Etat qui doit se faire quand et comment, personne ne sait.
La FESYNTRA-FINANCES, sans être une centrale ou confédération, a acquis une notoriété dans le paysage syndical pour se permettre d’être le vecteur des rumeurs qui entachent la crédibilité des examens et concours professionnels organisés dans notre pays car elle suppose que tout se fait dans la transparence. La Fédération estime que le gouvernement doit prouver la bonne foi, que les concours de recrutement en général, ceux du MEF en particulier, ne sont  pas  tripatouillés et qu’il n’existe nulle part à la Présidence ou à la Fonction Publique une liste des admissibles avant les compositions, ou qu’il n’a jamais eu de substitution de copie. Pour rendre ce témoignage, la FESYNTRA-FINANCES exige  être associée  aux différentes phases du déroulement de ce concours jusqu’à la proclamation des résultats comme le font les magistrats et les Inspecteurs des Finances à savoir :
-  Les modalités du choix des épreuves et leur tirage devront être clairement définis ;
-  La FESYNTRA-FINANCES exige  des  représentants dans les centres de composition retenus avec un ordre de mission sans aucune charge financière sur le budget national ni sur les fonds mis à la disposition de la Fonction Publique pour l’organisation de ces  concours ;
-  L’un des représentants désigné devra parapher toutes les copies à la fin de l’épreuve avec le chef du centre ;
-  Les copies devront être déposées et scellées dans une cantine à deux clés dont une devra être gardée par la FESYNTRA-FINANCES et la seconde par la Fonction Publique afin d’éviter les substitutions de copies que dame rumeur fait circuler abondamment ;
-  La FESYNTRA-FINANCES  exige sa représentativité aux centres de correction et de délibération. Le corrigé type ne devant parvenir au MTFP que le jour du démarrage des corrections.

-  Les copies corrigées sont vérifiées par rapport aux paraphes  avant qu’on enlève l’anonymat et procède au calcul des moyennes ;
-  Avant la proclamation des résultats, il faut s’assurer que les copies appartiennent réellement à ces candidats et qu’elles ont été paraphées par ceux qui avaient été désignés.
C’est la contribution des travailleurs du Ministère de l’Economie et des Finances à l’organisation d’un concours propre et transparent d’entrée à la fonction publique qui garantit l’équité et l’égalité pour tous les citoyens.
Mais le refus du gouvernement en général et du Ministre du Travail et de la Fonction Publique en particulier, accréditerait à notre avis tous les soupçons de listes d’admissibles qui existeraient avant les concours de recrutement à la fonction publique. »
Voilà ce que la FESYNTRA-FINANCES déclarait le 16 juillet 2012. Quelques  constats aujourd’hui sans aller encore au fonds car il s’agit d’un feuilleton à plusieurs épisodes.
I.            Deux communiqués radio portant le même n°49 datés du 31/12/2012, paraphés à chaque page, signés et cachetés à la dernière page par le Ministre Mêmouna KORA ZAKI  LEADI circulent ;
II.            Un communiqué porte à la page 2 au 8ème rang le nom de IDJOUOLA Agbékê Yemagnissè Lydie et dans l’autre communiqué ce nom disparaît pour faire place à ISSA IMOUROU Hadisou ; A ce niveau, le paraphe au 14ème nom dans les deux documents  n’est  pas le même.
III.            A la page 6, un des communiqués parle de Corps des Elèves préposés des Services Administratifs (Liaison) tandis que l’autre parle de Corps des Ouvriers Spécialisés des Services Généraux de l’Administration (Liason) mais à ce niveau les noms sont identiques dans les deux communiqués ;
IV.            En procédant à l’identification réelle de certains lauréats on constate que si ce n’est pas le frère, le fils, la fille, le cousin ou la nièce de ceux qui sont dans le circuit de l’organisation des concours, c’est alors ceux qui occupent certains postes dans l’Administration de la Fonction Publique et ailleurs, ou sont de grandes personnalités politiques ou gradés de l’Armée ;  C’est un véritable MAMADOU ET BINETA .
La FESYNTRA-FINANCES limite à quatre constats pour le moment et demande au Ministre du Travail et de la Fonction Publique d’annuler purement et simplement ce concours comme elle l’avait proposé car toutes autres options seraient suicidaires pour la crédibilité du Ministre du Travail et la Fonction Publique, ses cadres et pour l’image de notre chère Patrie.
La FESYNTRA-FINANCES appelle toutes les organisations syndicales du Bénin, celle de la Fonction Publique en particulier, à se démarquer très tôt, car l’histoire est têtue et rattrape toujours les hommes.
Au Président de l’observatoire de la lutte contre la corruption qui sur Golf TV s’était prononcé aussi sur le sujet en son temps, que le moment est venu d’investiguer pour savoir si les concours sont transparents au Bénin ?       
                                                                                                        Dossier à suivre.    
                                                                                           COTONOU, le 15 Janvier 2013


                                                                                                      Laurent  METONGNON              

Affaire nouveau siège de l’assemblée nationale : Le Ministre Blaise Ahanhanzo écouté hier à la Bef



Noudégbessi et Lawani dans les couloirs de la Haute cour de justice ?

La Briarde économique et financière (Bef) continue d’écouter des autorités dans l’affaire relative au blocage du dossier de l’assemblée nationale. Hier, Blaise Ahanhanzo, l’actuel Ministre de l’environnement, de l’habitat et de l’urbanisme a été écouté par les éléments de la Brigade économique et financière. Tout l’après-midi le ministre « Houézèhoué » est resté dans l’enceinte de cette structure qui a déjà envoyé devant le procureur une dizaine de personnes impliquées dans l’affaire de la construction du nouveau siège de l’assemblée nationale. Parmi les personnes déjà incarcérées se trouvent deux proches collaborateurs du ministre. Sur leurs arrestations d’ailleurs et sur d’autres, les syndicats du ministère de l’urbanisme ont exprimé leur désaccord, décelant un certain flou dans les poursuites.
S’il est vrai que pour le moment on ne sait pas les raisons pour lesquelles le ministre Blaise Ahanhanzo-Glèlè a été écouté, on sait tout de même que deux anciens ministres sont dans les couloirs de la Haute cour de justice pour la même affaire. Il s’agit des ministres François Noudégbessi et Soulé Mana Lawani, respectivement ministres de l’urbanisme et des finances au moment des faits. Selon des indiscrétions, leurs dossiers seraient envoyés par le gouvernement devant la représentation nationale pour que la procédure adéquate concernant la Haute cour de justice compétente pour juger les membres du gouvernement, soit enclenchée. Si les députés donnaient leur quitus, ces anciens membres du gouvernement seront devant le professeur Théodore Holo et ses collègues après que la chambre d’accusation de la cour d’appel près le tribunal de Cotonou aurait achevée son travail.
Par Jean TOBI