« L’émission 75 minutes pour tout dire »
de radio Tokpa a reçu ce dimanche le professeur Stéphane Borne maître de
conférence à l’université Paul Valérie Mompelier III. Sur l’émission, l’invité
s’est prononcé sur le modèle que constitue la constitution béninoise et à ce
sujet, il a estimé que la constitution béninoise constitue une valeur dont la
révision doit être bien pensée.
La constitution béninoise a été un modèle pour les
nouvelles démocraties africaines pour
deux raisons. La première est la durée de 22 ans de la loi fondamentale du pays.
Malgré son âge elle n’a subit aucune modification. Selon, l’invité il y a des
éléments intouchables dans tels que le mandat et la limitation d’âge. Et ses
éléments doivent être considérés et leur révision doit se faire avec délicatesse.
Sur la question de l’opportunité de la période de révision il déclare ne pas
être habileté à le dire. Selon lui, ce sont les Béninois qui doivent de par
leur génie légendaire déterminer la période et les modalités de révision. Que
ce soit l’option référendaire ou
parlementaire le peuple béninois se doit de définir son choix. Sur la question
de la protestation de la population béninoise il estime que s’est une
appropriation de la constitution qui est le garant des libertés individuelles.
Pour lui le problème réside dans la vulgarisation dans les langues nationales.
Car selon lui, le peuple doit être informé de ses droits et devoirs afin de
participer véritablement à la vie démocratique du pays. Il ne manque pas de
souligner qu’il serait louable de rendre un hommage mérité aux rédacteurs de
cette constitution et c’est justement ce que le colloque international organisé
par le prof Joel Ahivo a su remédier cette semaine en rendant un hommage au professeur
Maurice Ahanhanzo Glèlè.
Par
Gérald SETONDJI (Stg)
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