L’émission dominicale
75 minute pour tout dire a reçu hier Aristide Adandohounsi et Bonaventure
Ahitchémè. Les deux hommes de deux mouvements politiques différents se sont
prononcés en grande partie sur le communiqué du ministère de l’intérieur sur le
supposé projet de déstabilisation de l’Etat et d’autres sujets de l’actualité.
« Le communiqué du
ministère de l’intérieur n’est pas de nature à rassurer les investisseurs aussi
bien locaux qu’étrangers » a déclaré Aristide Adandohounsi président du
mouvement d’action pour le progrès l’éthique et la solidarité (Mapes). Face à cette
déclaration l’invité Bonaventure Ahitchémè secrétaire général du mouvement des
zémidjans pour un Bénin émergeant en parlant de projet de
déstabilisation de l’Etat orchestré par certains membres de l’opposition en
complicité avec les opérateurs économiques et les syndicats. Un argument balayé
du revers de la main par le second invité qui estime que même s’il ya avait un
tel projet, le ministère de l’intérieur qui est chargé de la sécurité de tous
les Béninois doit prendre des mesures de façon discrète pour arreter les auteurs de ce « plan ».
« Le ministère en a les moyens et il ne saurait être question d’alerter
l’opinion publique aussi bien nationale
qu’internationale. » a-t-il ajouté. Une opinion soutenue par un
auditeur de la diaspora ayant intervenu dans l’émission qui a exprimé le
sentiment de peur qui l’a animé
lorsqu’il a écouté le communiqué du ministère de l’intérieur faisant état de ce
qu’il y aurait un projet de déstabilisation de l’Etat. Du coup continue l’intervenant,
cela ne donne plus envie de retourner dans son propre pays. Sur la question de
la crise qui secoue la société Béninoise, Aristide Adandohounsi estime qu’on
n’a pas besoin de faire la Sorbonne avant de se rendre que le peuple vit mal.
Face aux arguments de son interlocuteur, il ne manque pas de faire référence au
Rwanda qui a atteint une croissance de 5% après des années de guerre. Il ne
manque pas de souligner de certains pays qui ont dépassé le Bénin dans le
classement de l’Uemoa. Il urge donc selon ce dernier de penser aux problèmes de
la jeunesse et reconsidérer le panier de la ménagère et les aspirations réelles
du peuple.
Par Gérald SETONDJI
(Stg)
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