Les taux de
réussite aux différents examens nationaux de l’enseignement sont en baisse à l’exception du baccalauréat qui affiche un score en légère hausse. 37% environ de taux de réussite par rapport
aux 28.4% de l’année dernière. Les élèves de la terminale ont ainsi, en théorie
mieux réussi le rattrapage du temps perdu pour les grèves que leurs jeunes
frères des classes de 3e et du cm2. 37% contre 28.4% l’année
dernière, cela ressemble à une progression, mais une progression toujours en
dessous de la barre des 50%. Une performance qui ne nous fait pas oublier les
failles de notre système éducatif qui depuis plusieurs années au moins,
n’arrive pas à nous offrir un résultat satisfaisant, notamment au
baccalauréat. L’on pointe du doigt tout
le temps, les programmes scolaires et le niveau des enseignants mais en
oubliant souvent de critiquer ce qui de nos jours devient une habitude :
les grèves non pas le débrayage en lui-même encore moins les revendications des
grévistes. Grèves par ci, grèves par là. Grèves en voici, grèves en voilà, avec leur nouvelle spécificité :
cette tendance de part et d’autres à
pousser le bouchon trop loin. Le gouvernement qui tarde à proposer des
solutions, les syndicats qui durcissent le ton jusqu’aux portes de l’année
blanche à chaque fois. Chacun sachant en
secret qu’il reste l’arme des rattrapages ou de rallonge de l’année scolaire
pour sauver comme à l’accoutumée, l’organisation des examens de fin d’année. Et
cela marche chaque année, puisque les examens se tiennent et les résultats se
proclament. Le hic cependant est que la constance dans la progression du taux
de réussite n’est pas au rendez-vous et les échecs continuent d’être massifs.
Par Alban CODJIA
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