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Candide Azannaï au sujet de la sortie médiatique du Chef de l’Etat le 1er Août dernier : « Cet entretien est mauvais »


Singulière sortie médiatique d’un membre de la mouvance présidentielle. Le député Candide Azannaï n’a pas du tout caressé le Chef de l’Etat hier sur l’émission « Zone franche ». Il lui a dit ses vérités, souvent avec des mots non couverts. D’emblée, il donne une mention « nulle » à l’entretien du Chef de l’Etat le 1er Août. « Cet entretien est mauvais », « malheureux » et dénudé de toute utilité, a estimé l’ancien ministre des petites et moyennes entreprises. Plus loin, il jugera que « cet entretien est dangereux pour la République ». Le problème de l’entretien du Chef de l’Etat se trouve aussi bien dans le fond, la forme que dans le moment, le lieu et le décor choisi. Car pour le président du parti Restaurer l’espoir, il n’est pas bien que le Chef de l’Etat parle d’affrontement entre les populations lors d’une intervention à la présidence de la république, avec derrière lui les drapeaux du Bénin et de l’Union africaine. « Je voyais le rêve de Hubert Maga brisé quand j’ai entendu parler d’affrontement », a poursuivi le député de la mouvance présidentielle.
Pour le néologisme « dictature du développement » qui constitue l’actuel leitmotiv du Chef de l’Etat, son ancien proche collaborateur estime qu’il n’existe nulle part dans une aucune théorie politique.
S’agissant d’une supposée insurrection, Candide Azannaï émet d’énormes réserves sur la véracité de l’information. Il parle plutôt d’une « théâtralisation de la république par la peur ». Il fustige cette initiative et trouve le « communiqué oiseux et mauvais» ainsi que tout ce qui l’a suivi.
Du groupe de travail créé par le député sur la Lépi, leur collègue de la mouvance soutient avec forte conviction que c’est « un montage ». D’ailleurs, a-t-il martelé, « le code d’accès se trouve dans une main » qui enflammerait la république si elle était dite, a fait savoir le député.
En lieu et place de ce groupe, il propose la création d’une structure paritaire qui comporterait donc autant de membres de la mouvance que de l’opposition pour étudier les modalités de révision de la loi et de correction de la liste.
Par Joël C. T.

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