En faisant le point de ses actions au ministère de la jeunesse, des sports et loisirs hier sur l’émission « Dossiers en mains » de la télévision nationale, Didier Alpogan Djibodé s’inscrit beaucoup plus dans la durée. Ce sont des actions porteuses d’avenir. « Si nous devons avoir des médailles dans huit ans, c’est maintenant qu’il faut se préparer », a soutenu le ministre pour planter le décor.
C’est dans cette
logique qu’il a inscrit l’organisation des inter-communes de natation et
d’athlétisme. Dans quelques jours, ce sera celles de cyclisme. Cela vise, selon
le ministre, à avoir comme une carte sportive nationale qui ferait que chaque
région pratiquerait des sports adaptés à son environnement.
C’est dans la
durée que portera aussi des fruits la création des classes de sport qui pour le
moment se limitent à quatre disciplines. L’objectif de cette initiative est de
permettre aux élèves de s’adonner davantage aux sports simultanément avec leurs
études.
Il en est de
même de l’envoi de jeunes enfants en stage de formation au Brésil. A ce niveau,
le ministre a précisé que les enfants jouissent de conditions optimales pour
leur épanouissement. Et pour ce qui est du supposé retour sur fond de
mécontentement d’un des entraîneurs du Brésil, Didier Aplogan dit qu’il n’en
est rien. C’était prévu.
Toujours dans
cette perspective futuriste, il est programmé la construction d’infrastructures
sportives dans certaines régions qui en sont dépourvues. En ligne de mire,
Parakou la capitale du septentrion. Celles construites devront être parfaites
et bien entretenues.
Cependant, les
actions à effets futurs n’occultent celles qui peuvent être inscrites au
palmarès du ministre d’Allada. Entre autres, il y a l’organisation réussie des
18èmes championnats africains d’athlétisme, l’organisation de deux fêtes
nationales, la mise en route des politiques de sport, de jeunesse et de
loisirs…
Seulement, cette
volonté ministérielle est inhibée par certaines querelles de personnes qui
entraînent des crises institutionnelles notamment dans le football. Pour cette
crise à rebondissements, le ministre dit avoir fait de son mieux pour que le
fair-play prévale. En vain.
Enfin, il milite
pour une augmentation du budget annuel de son institution qui, après tout, est
aussi « un ministère de l’éducation ».
Par Joël C. T.
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