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Entre gouvernement et opposition: Les deux points qui bloque le dialogue politique


En lieu et place d’un dialogue politique annoncé, c’est un dialogue de sourd que mènent le gouvernement et l’opposition. La kyrielle de courriers échangée entre les membres de l’Union fait la nation et ceux de la mouvance et qui est ventilée dans la presse, montre à souhait que les deux parties ont du mal à s’entendre ou ne veulent pas s’entendre.
Au fond, deux aspects opposent les deux parties : la présence ou non du Chef de l’Etat aux discussions et le sujet des débats.
Sur la présence du Chef de l’Etat, difficile de dire si réellement il sera présent ou non. Dans sa lettre du 10 Février 2012, le ministre chargé des relations avec les institutions indique que « le Chef de l’Etat a déjà constitué la délégation de la majorité présidentielle pour entrer en discussion avec les dirigeants de l’Union fait la nation » selon leur convenance. Ce qui pourrait entre temps amener à se demander qui seront les vrais acteurs du dialogue.
Elle reviendra, dans une autre lettre datée du 12 mars 2012, pour insister que « il n’a jamais été dans l’intention du Chef de l’Etat, au cours de l’audience du 22 novembre 2011,… de conduire lui-même la délégation devant prendre part aux débats ».
Mais dans sa lettre du 24 mai 2012 adressée toujours au Président de l’UN, Amos Elègbè, Conseiller spécial du Chef de l’Etat, fait savoir que le Chef de l’Etat présidera lui-même la séance de lancement du dialogue.
De son côté, l’Un fait la Nation dans ses différentes lettres, insiste que la promesse a été faite le 22 novembre 2011 par le Chef de l’Etat de mener personnellement le dialogue.
Sur le second point de désaccord, il s’agit beaucoup plus d’un problème de terminologie. L’opposition dit vouloir parler de gouvernance. Et le conseiller spécial du Chef de l’Etat, dans sa lettre du 24 mai, n’a fait qu’énumérer certains aspects de cette gouvernance. Aspects qu’il dit ne pas être exhaustifs. Entre autres, Amos Elègbè citait la lutte contre la corruption, la Lépi, la parité, etc. Sauf qu’une autre lettre du ministre Safiatou Bassabi a apporté du flou en indiquant que le dialogue ne se limite pas à l’amélioration de la gouvernance.
En attendant, que les deux parties ne se comprennent, le flou persiste et la tension monte… monte.
Par Joël C. T.

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