BIENVENUE sur le blog du JOURNAL LE PROGRES

Lutte contre la vente de l’essence frelatée : Les vendeurs de kpayo s’opposent

L’ultimatum donné par le Chef de l’Etat pour la cessation de l’activité de vente d’essence frelatée aux abords des voies n’a pas manqué d’avoir du répondant au niveau des premiers concernés. Pour les vendeurs du kpayo, il n’est point question de mettre fin dans l’immédiat à cette activité qui emploie des milliers de personnes.
A travers leurs différentes associations, les vendeurs de l’essence frelatée s’opposent à la fermeté brandie par le gouvernement. Mais cette position n’est pas radicale. Ils exigent juste une cessation progressive.
Dans un premier temps, ils estiment que la filière est trop solidement implantée pour qu’on en vienne subitement à décider de sa suppression. Car elle donne raison de vivre à trop de familles béninoises dont les fils et filles ont divorcé avec le banditisme, la prostitution, la consommation de la drogue et autres vices. Il est donc important, à leurs avis, de mettre sur pied un véritable plan pour atteindre le but visé.
S’agissant de plan, les vendeurs de kpayo n’hésitent pas pour doigter le gouvernement qui, dans un passé relativement récent, leur aurait fait des promesses.
En effet, les vendeurs de l’essence frelatée rappellent qu’en 2007, au moment où la commission de lutte contre le marché invisible avait commencé ses activités, il leur avait été promis leur reconversion. Pour cela, il leur était demandé d’élaborer chacun un plan de reconversion précisant le nouveau secteur d’activités. Il avait même été promis à certains de leur faire obtenir des crédits pour la construction et la gestion de mini-stations pour la vente de l’essence dans le secteur formel. Seulement, tous ces projets élaborés sans restés sans suite favorable.
C’est pour ces raisons, que les associations de vendeurs de kpayo demandent à être associées dans la lutte et surtout à bénéficier des mesures d’accompagnement avant que la cessation des activités ne soit effective.
Au cas où leurs voix ne serait pas entendue, les vendeurs de l’essence frelatée soutiennent que les chances sont grandes que la lutte ne connaisse pas un heureux aboutissement.
Par Joël C. T.

Echec des négociations gouvernement-syndicats : Le front des enseignants déclenche une grève le 11 décembre prochain

Le débrayage reprend dans le milieu éducatif. C’est ce qu’annonce le front des enseignants des ordres. Et la première étape, ce sera une grève de 48 heures les 11 et 12 décembre prochain. Il ne pouvait en être autrement puisque le front dit avoir constaté l’échec des négociations avec le gouvernement au sujet de ses revendications.

Encadré
COMMUNIQUE DE PRESSE
Réuni en conférence des Secrétaires Généraux ce jour mardi 27 Novembre 2012, le Front d’action des syndicats des trois ordres d’enseignement, a fait l’analyse des résultats issus des assemblées générales tenues le vendredi  23 novembre 2012 sur toute l’étendue du territoire national.
Le front prend acte de l’échec des négociations au sujet des revendications objet de l’ultimatum de septembre 2012 qui prend fin le 30 novembre 2012.
Le front informe l’opinion publique nationale et internationale que cet échec est le fait du refus du gouvernement de respecter les engagements pris au plus haut niveau de l’Etat.
Face à cette situation, le front décide d’un mouvement de grève d’avertissement de quarante huit heures (48h) les 11 et 12 décembre 2012 pour exiger une fois encore la satisfaction des revendications suivantes :
1.      La jouissance des mesures contenues dans le décret 2011-505 du 05 août 2011 portant institution d’un coefficient de revalorisation des indices de traitement des agents de l’Etat ;
2.     La rétrocession sans condition des défalcations  illégalement  opérées sur les salaires  pour fait de grève.
Conformément à sa ligne de conduite, le front reste toutefois ouvert au dialogue et répondra favorablement à toute initiative de sortie de crise sans transiger avec  les revendications légitimes des enseignants.
Le front demande à tous les  enseignants de rester mobilisés pour la défense de leurs intérêts face à un pouvoir qui a programmé la mort de l’école béninoise. Il en appelle à un sursaut des parents d’élèves encore lucides pour jouer leur partition et sauvegarder l’avenir da la nation.
Seule la lutte paie.
Pour le Front, les porte-parole.
 
 
Lucien GLELE LANGANFIN                                      Bertin HESSOU

Développement durable en Afrique de l’Ouest : La Cjsao pour déterminer le rôle du journaliste scientifique

L’Association des Journalistes et Communicateurs Scientifiques du Bénin (Ajcsb) a initié la première Conférence des Journalistes Scientifiques de l’Afrique de l’Ouest (Cjsao). Trois jours de réflexions qui se tiennent au palais des congrès de Cotonou depuis hier. Sur le rôle du journaliste scientifique dans le développement durable.

« Le journalisme scientifique comme force motrice du développement durable en Afrique occidentale ». C’est autour de ce thème que se tient la première Conférence des Journalistes Scientifiques de l’Afrique de l’Ouest (Cjsao). Du 26 au 28 Novembre 2012, elle regroupera une centaine de journalistes scientifiques venus des différents pays de l’Afrique de l’Ouest, du Kénya et des communicateurs du Canada et de l’Allemagne.
« …Sans la science, il n’y a pas de développement », selon le ministre de la communication Max Ahouèkè. Il s’est réjoui de la tenue d’une telle conférence qui pour lui, permettra de renforcer les compétences des journalistes scientifiques à travers les divers échanges qui auront lieu durant ces trois jours de réflexion. Et il a, au nom du gouvernement béninois, reconnu le mérite de l’ l’Association des Journalistes et Communicateurs Scientifiques du Bénin (Ajcsb). Cette conférence est en effet une initiative l’Ajcsb en collaboration avec d’autres associations de journalistes scientifiques et avec l’appui de partenaires tels que l’Institut de Recherche pour le Développement (Ird) et le réseau pour la science et le développement SciDev.Net (Science and Development Network).
« Cette conférence permettra de voir le rôle que le journaliste scientifique peut jouer en matière de développement durable », a rappelé Christophe Assogba, président de l’Ajcsb. Il a remercié le ministre pour sa sollicitude et les autres partenaires pour leur appui. Le ministre a, quant à lui, rappelé que le journaliste scientifique n’est pas un journaliste comme les autres. Il est un acteur incontournable dans l’appropriation et la diffusion des travaux scientifiques. « Nous sommes au siècle de la transparence où tout doit être révélé », a-t-il précisé.
Pour le représentant du SciDev Ochieng Ogodo, l’Afrique a de nombreux défis à relever et la science a un rôle très important à jouer. Les journalistes scientifiques doivent être le canal par lequel les travaux scientiques pourront atteindre le public. Un rôle très important dont l’Ird connait la valeur selon les propos de son représentant Gilles Besancon. Il a d’ailleurs promis de mettre tous les moyens à disposition pour soutenir l’œuvre entamée avec les journalistes scientifiques. Car l’Ird a pris conscience de l’importance de la diffusion des connaissances.

Par Ablawa BOKO  

Gestion durable des ressources forestières: Les Gnt du Bénin et du Togo se concertent

Les Groupes nationaux du travail (Gnt) du Bénin et du Togo se sont réunis à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo le samedi 24 novembre 2012 pour échanger sur les dispositions à prendre pour une meilleure gestion des forêts dans les deux pays et la certification des produits forestiers.

Réussir à prouver que les produits qui sortent des forêts sont issus de forêts durables. Ce faisant, les ressources forestières seront préservées pour les générations à venir, et les forêts mieux gérées. Pour pérenniser ces acquis en temps opportun, il faut échanger avec les acteurs à divers niveaux pour faire comprendre que la forêt est un bien commun afin d’amener chaque citoyen à œuvrer pour sa bonne gestion, a dit Kouami Kokou, enseignants chercheur l’Université du Togo, spécialiste de la gestion forestière. C’est pour atteindre ces objectifs que le Groupe national de travail pour un développement durable au Bénin (Gnt-Ddb) et le Groupe national de travail pour la gestion durable des forêts Gnt-Gdf) du Togo se sont retrouvés à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo. C’est  pour échanger les expériences, discuter des différentes démarches à mener et les plaidoyers à faire pour conscientiser les acteurs à divers niveaux pour une gestion durable des forêts. Pour faute de certification, les produits forestiers sont difficilement vendus sur le marché international en général et le marché européen en particulier, ajoute Adéyèmi Clément Koutchadé, Directeur de l’office national de bois du Bénin. Il a insisté sur le fait que les échanges de Grand Popo vont permettre d’engager les étapes de la procédure de certification.  La rencontre selon Maxime Agossou, président du conseil d’administration du Gnt du Bénin, vise aussi à proposer au gouvernement des principes et critères pour la gestion durable des forêts. Quand on sait que les ressources forestières sont très limitées, et que les forêts disparaissent, il urge d’agir et de faire le plaidoyer pour la gestion des forêts, a-t-il poursuivi.
Les Gnt qui sont des organisations de la société civile sont issus du sommet de Rio pour la gestion durable des forêts. Ces groupes existent dans plusieurs pays de l’Afrique, le Ghana, le Gabon, le Cameroun pour ne citer que ceux-là.
Aux membres du Gnt-Ddb, Kouami Kokou leur demande d’œuvrer pour l’adhésion des organisations non gouvernementales internationales. Car la collaboration avec ces structures va plus contribuer au progrès des actions du Groupe national de travail.
Par P.S.

1ère rencontres africaines sur la Petite Enfance : Pour capitaliser les expériences réussies

Cotonou accueille du 27 au 29 Novembre 2012 les premières rencontres africaines « Petite enfance et développement communautaire ». Le Repta, l’Adea, le Breda Unesco, le Gref et d’autres partenaires sont réunis pour trois jours afin de mener un travail de capitalisation des expériences sur la question de la prise en charge de la petite enfance.

Permettre l’échange entre des acteurs du développement communautaire et de l’éducation sur la question de la prise en charge de la petite enfance afin de favoriser l’émergence de solutions fondées sur le partage d’expériences et la prise en compte de réussites de terrain. C’est l’objectif des premières rencontres africaines « Petite enfance et développement communautaire » qui se déroulent à l’institut Chant d’Oiseau de Cotonou.  Ces assises permettront de « favoriser la mobilisation autour des enjeux du Développement de la Petite Enfance (Dpe) ».
Le ministre des enseignements maternel et primaire Eric N'Dah a reconnu la pertinence de l’événement car pour lui la petite enfance a toujours été négligée. Et le représentant du Repta (Réseau Education Pour Tous en Afrique) s’est réjoui de la tenue de ces assises qui sont consacrées à tous ce qui est fait pour la petite enfance. « C’est une chance particulière pour le Bénin, un enjeu, un défi… », a ajouté le chargé de programme éducation à l’Agence Francaise pour le Développement (Afd) Ghislain Kouton. Il a justifié le choix du Bénin pour ces assises par le fait que le pays bénéficie d’une riche expérience lointaine en matière de prise en charge de la petite enfance. C’est donc une rencontre qui servira de levier pour booster ce sous secteur de l’éducation.
Les défis pour ces assises
« …La petite enfance demeure la période cruciale pour poser les fondations de la réussite (éducative et au-delà) et doit être au centre de l’Education Pour Tous et plus largement des agendas du développement », a affirmé Rokhaya Fall Diawara. Elle est la responsable développement de la petite enfance au bureau régional de l’Unesco en Afrique (Breda Unesco) et coordonatrice du groupe de travail de l’Adea (Association pour le Développement de l’Education en Afrique) pour le développement de la petite enfance. Elle a précisé que ces rencontres permettront entre autres de réussir à capitaliser les expériences porteuses, les pratiques innovantes, les leçons apprises. Et de mettre en place un cadre d’échange et un réseau connecté aux cadres et mécanismes régionaux et internationaux de gestion du Dpe. Elle a par ailleurs sollicité l’appui du ministre pour faire du Bénin la vitrine de la mutualisation, de la valorisation et de la mise à l’échelle des expériences porteuses en matière de Dpe et approche communautaire grâce aux résultats des travaux à l’issus des assises de Cotonou. Et pour être l’ambassadeur de cette approche auprès de ses pairs.
Le ministre a alors pris l’engagement de jouer ce rôle d’ambassadeur auprès des autres ministres africains des enseignements maternel et primaire. Il a remercié les initiateurs et les partenaires de ces rencontres pour l’importance qu’ils accordent tous à la petite enfance.

Par Ablawa BOKO